L’intelligence artificielle : l’Afrique doit avoir son mot à dire

Le 21ième siècle est sans nul doute celui de la réinvention de l’homme. Si les deux siècles précédents, l’espèce humaine a inventé des machines modernes sous le contrôle du génie humain, celle de ce siècle inventé son sosie artificiel comparativement à son intelligence appelé intelligence artificielle.

 

« Nous ne sommes plus dans un monde bipolaire ni multipolaire. Les rivalités ne portent plus sur des enjeux idéologiques mais locaux » intervient Mouhcine Jazouli lors de la séance inaugurale de la 11ième édition du Forum MEDays qui se tient à Tanger. De même, les économies ont drastiquement évolué et s’affranchissement de plus en plus de la mondialisation pour devenir une économie numérique interdépendante donc soumise à un niveau de vulnérabilité beaucoup plus élevé. L’intelligence artificielle, clé de voûte de l’économie numérique, est devenue par le fait de l’homme incontournable car l’économie manufacturière est en train de céder sa place à la robotique.

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L’Afrique, si elle veut être au rendez-vous du développement, est dans l’obligation d’être à l’heure de la digitalisation et. Pour M. Jazouli « c’est avec une approche disruptive que l’Afrique pourra prendre la place qui lui revient. » le ratage de l’industrialisation ne devrait pas selon les spécialistes être une fatalité pour l’Afrique d’être un acteur de l’intelligence artificielle. Etre ce solide acteur est bien possible puisque ceux qui maîtrisent ces outils sont, pour la plupart, des jeunes, ce que l’Afrique ne discute avec aucun autre continent (en 2050, 50% de la population africaine aura moins de 25 ans). Mais encore, il va falloir que les Etats sachent les priorités avec une vision high-tech.

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Pourtant le Maroc est en train de tracer la voie d’une mise en place de grandes écoles où les jeunes sont formés en technologies modernes et dont les possibilités d’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle ne manqueront sûrement pas. L’école 1337  est un exemple de vision qui devrait être élargie afin que les jeunes africains, de par leur appartenance étatiques, puissent trouver des écoles similaires et intégrer le processus de l’économie numérique.

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