Le rapport annuel du CNDH permet d’évaluer les moments forts de l’actualité des droits de l’Homme

La présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach a souligné que le rapport annuel 2019 publié par cette institution se veut une occasion d’évaluer, avec suffisamment de distance et d’objectivité, les moments forts qui ont marqué l’actualité des droits de l’homme au Maroc.

Cité par un communiqué du CNDH, Mme Bouayach a indiqué dans la présentation de ce rapport intitulé « l’effectivité des droits de l’Homme dans un modèle émergent des libertés » que « l’élargissement des libertés dans l’espace public, que les concitoyens n’ont eu de cesse de réclamer, pose sans aucun doute le plus grand défi auquel sont confrontées les institutions de notre démocratie émergente« .

« Je parle ici de la liberté d’expression, qui demeure la question à laquelle notre société doit répondre d’une manière régulière et continue« , a-t-elle expliqué.

Ce rapport annuel a, également pour objectifs, indique la même source, d’évaluer et d’analyser la situation des droits de l’Homme dans le Royaume en rapport avec les missions confiées au conseil dans les domaines de la protection et de la promotion des droits de l’Homme, et adopte pour cela une approche qui prend en considération la nature du CNDH en tant qu’institution indépendante et pluraliste dotée de prérogatives élargies.

L’ambition étant de présenter un ensemble d’informations fiables et vérifiables au lecteur, pour lui permettre de s’informer sur les progrès réalisés par le Maroc en matière des droits de l’Homme et de diagnostiquer les lacunes ainsi que les causes des dysfonctionnements et des échecs, ajoute le communiqué.

S’étendant sur 82 pages, ce rapport comprend, en plus d’une introduction générale sur la situation des droits de l’Homme, sept axes principaux, à savoir, la protection des droits de l’Homme, la promotion de la culture des droits de l’Homme, la relation avec l’institution législative, les droits de l’Homme et les médias, la coopération et les relations internationales, le suivi de la mise en œuvre des recommandations de l’Instance équité et réconciliation et les mécanismes nationaux crées auprès du Conseil.

Dans ce même contexte, le CNDH a noté que la protection revêt une importance centrale dans ce rapport, compte tenu de sa priorité dans la stratégie de travail du conseil approuvée par son assemblée générale, relevant qu’un bilan du conseil au titre de l’année 2019 dans le cadre des missions et des compétences qui lui sont dévolues figure également dans ce même rapport.

Des recommandations formulées conformément aux dispositions de la Constitution et de la loi du CNDH mais également à celles des instruments internationaux des droits de l’Homme figurent également dans ce rapport dans l’ambition de renforcer le système national de protection des droits de l’Homme, tout en s’adressant d’abord au gouvernement.

Dans ce sens, le conseil considère que ces recommandations requièrent, pour leur mise en œuvre, la coopération de toutes les parties prenantes, le parlement, le pouvoir judiciaire, les organisations de la société civile et les autres institutions et organes concernés.

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